Pour ceux et celles qui croient encore que le Conseil privé du Canada est tout simplement un vieux vestige de traditions mortes depuis longtemps et n’exerçant pas plus de contrôle qu’une symbolique Reine, il est grand temps de reconsidérer cette croyance, car ce n’est pas au peuple canadien ou au parlement que les nouveaux membres du Conseil plaident allégeance, mais bel et bien à la Reine d’Angleterre.
« Moi, (nom), je jure (déclare) solennellement et sincèrement que j’agirai en fidèle et loyal serviteur de Sa Majesté la Reine Elizabeth Deux, en ma qualité de membre du Conseil privé de Sa Majesté pour le Canada. J’exprimerai fidèlement, honnêtement et en toute vérité, mon sentiment et mon opinion sur toute chose traitée, débattue et résolue en Conseil. Je tiendrai secret tout ce qui me sera confié ou révélé en cette qualité, ou tout ce dont il sera traité secrètement en Conseil. J’agirai en toutes circonstances comme il convient à un fidèle et loyal serviteur de Sa Majesté. »
Le fait que le Premier Ministre Stephen Harper et le chef du NPD Thomas Mulcair aient tout les deux fait serment d’allégeance et de non-divulgation de secrets, devrait brutalement réveiller tout citoyen réfléchi. Du même coup, cela signifie que ces illustres hommes se sont joints aux rangs des désastres nationaux et d’agents d’influence étrangers tels que Maurice Strong et Paul Desmarais de la Power Corporation (décédé), le Prince Phillip, Lord Conrad Black [1], Bill Graham, président du Conseil International du Canada (CIC), et John Manley, qui est actuellement chef du puissant Conseil Canadien des Chefs d’Entreprise (CCCE).
Être membre d’un groupe sélectif ne prouve pas nécessairement que l’on soit un traître, pas plus que la présence d’un individu à une rencontre de franc-maçons ou du groupe Bilderberg. Cependant, cela en dit long si l’individu en question est activement en train de réaliser les intentions d’une oligarchie financière qui a formulé explicitement son intention de réduire la population actuelle mondiale de 7 milliards de personnes, à moins de 1 milliard.
[1] En janvier 2014, l’adhésion de Lord Black au Conseil privé du Canada fut révoquée par le gouverneur général, ce qui suggère un compromis au sein des factions opposées à l’intérieur même de l’Establishment canadien.
*Traduit par Danny Costa-Carvalho