Par Michael Kirsch
Pour la première fois, l’histoire de NAWAPA a récemment fait l’objet d’un film intitulé NAWAPA 1964, basé sur la correspondance du Sénateur Frank Moss, sur des reportages d’actualité, des discours et des allocutions télévisées qui se sont produits entre 1962 et 1973.
« Le fait que l’être humain dépende d’un approvisionnement adéquat en eau potable est incontestable. Et c’est également un fait incontestable qu’une pénurie d’eau afflige présentement les États-Unis, en particulier dans les états de l’ouest. Malgré maints efforts qui ont été faits et qui continuent d’être faits pour résoudre le problème d’approvisionnement en eau, et malgré le fait que certains progrès aient été réalisés, le problème est si vaste et sa solution si vitale, qu’il est maintenant devenu impératif de considérer ce qui en d’autres temps sembleraient des propositions impossibles. Le temps des approches locales traditionnelles et des solutions au coup par coup est révolu. La solution doit être à la hauteur du problème. »
-Frank Moss, Président du sous-comité spécial sur l’aménagement de l’eau pour l’ouest des États-Unis, 1964.
Le Sénat américain avait créé un sous-comité sur l’aménagement de l’eau pour l’ouest des États-Unis au printemps de 1964 pour évaluer un projet que les journaux du Canada et des États-Unis salueraient bientôt comme le projet de travaux publics le plus ambitieux de toute l’histoire : NAWAPA, le North American Water and Power Alliance (en français l’Alliance Nord Américaine pour l’énergie et l’eau), né du cerveau de Donald McCord Baker and Hillman Hansen, deux ingénieurs au service de la firme d’ingénierie Ralph Parsons de Californie. Le comité, dirigé par le Sénateur Moss de l’Utah, publia un rapport détaillé dès le mois d’octobre de cette année-là intitulé, « un résumé des projets, plans et études portant sur les ressources en eau des partie ouest et centre-ouest des États-Unis. » Le rapport concluait que si tous les projets étudiés ou autorisés par les agences fédérales et non fédérales se concrétisaient alors il en résulterait 3151 projets permettant d’emmagasiner 3.3 km³ d’eau. En comparaison, le projet NAWAPA serait constitué de 369 projets distincts et pourrait emmagasiner un total de 5.3 km³ d’eau. Il était par conséquent évident qu’une étude de faisabilité complète s’imposait.
En septembre 1965, Moss introduisit au Sénat la résolution simultanée numéro 55, demandant que NAWAPA soit référé à la Commission Mixte Internationale, une organisation canado-américaine dont le mandat consistait à résoudre les questions de frontières en matière de cours d’eau. Six jours plus tard, David King, membre de la Chambre des Représentants présenta la résolution parallèle #488. Leur proposition reçut une importante publicité et, si on en juge par la correspondance du Sénateur Moss, elle pouvait compter sur un soutien bipartisan tant au Congrès américain que chez les citoyens du Canada et des États-Unis qui écrivirent au Sénateur Moss pour lui offrir leur soutien. Robert F. Kennedy, qui comptait parmi les co-parrains de la résolution NAWAPA, écrivait au Sénateur Moss, « Je suis heureux de joindre en tant que co-parrain la résolution simultanée 55 où le Congrès demande que le président réfère à la Commission Mixte Internationale la question du projet de l’Alliance nord-américaine pour l’énergie et l’eau (NAWAPA)… Cette proposition mérite une étude attentive de la part des États-Unis aussi bien que de la part du Canada et elle a des applications aussi bien pour l’est du continent que pour l’ouest. »
Moss se mit à organiser la collaboration entre les États-Unis et le Canada, et il participa à plusieurs débats à haute visibilité. Si une opposition très bruyante se faisait entendre dans certains quartiers, par contre il y avait aussi beaucoup de soutien pour le projet NAWAPA de la part des législateurs canadiens y compris du Premier Ministre Lester Pearson, qui déclara publiquement « que la canalisation de l’eau en provenance de l’Arctique pouvait être un des développements les plus importants de notre histoire. »
Cependant, le gouvernement ne prit aucune mesure officielle, en particulier parce que les États-Unis se trouvèrent stupidement entraînés dans de violents combats au Vietnam à partir de 1965. Cela coïncida avec l’arrêt ou le ralentissement des programmes de développement de l’ère Kennedy, qui résultèrent en des coupes dans le budget de la NASA et une halte aux nouveaux projets de barrage. Par conséquent, tandis que le gouvernement canadien devenait de plus en plus favorable à l’idée de NAWAPA en 1966-67, le contexte dans lequel cette idée existait se transformait. Ce nouveau contexte devint le facteur déterminant en dépit des mesures que prirent ses partisans.
Tout espoir d’un retour à la conception de « Nouvelle Frontière » de Kennedy, fut en fait anéanti avec l’assassinat le 6 juin 1968 de son frère Robert, suite à sa victoire dans les primaires présidentielles démocrates de la Californie, laquelle suivait de deux mois seulement le meurtre de Martin Luther King Jr. Un nouveau pessimisme culturel s’installa, caractérisé par l’idéologie de « limite à la croissance » du mouvement écologiste et de ses sponsors oligarchiques. La capacité inhérente de l’homme à améliorer la nature, caractéristique fondamentale de l’humanité, fut déniée et remplacée par les cris de « surpopulation » et les demandes pour que cessent les interventions sur la nature qui se matérialisèrent par des lois interdisant spécifiquement les types de mesures de transferts d’eau que proposait NAWAPA.
Si Kennedy n’avait pas été assassiné
La proposition originale de NAWAPA avait été conçue à une époque où « écologisme » impliquait l’utilisation par l’homme des principes et des matériaux de la biosphère que nous habitons, pour l’améliorer – cela ne signifiait pas que l’homme devait s’abstenir de modifier la nature. À cette époque, dans le sillage de la présidence de Franklin D. Roosevelt, la pensée prédominante était que l’investissement continu de l’humanité dans les découvertes et l’utilisation de nouvelles technologies, permettrait un accroissement continu de la consommation, de la production et du taux de croissance de la population. C’était une ère de projets gigantesques, le début de l’âge de l’énergie nucléaire pacifique et l’époque de l’optimisme audacieux caractérisé par le programme Apollo de John F. Kennedy. Bien qu’on ait réussit à envoyer l’homme sur la lune dans les temps demandés par John F. Kennedy, sa volonté de faire progresser l’économie physique américaine ne s’accomplit jamais après son assassinat. Ce désir de Kennedy s’exprimait dans la loi de 1961 portant sur des crédits d’impôt pour les investissements favorisant de grands gains pour la croissance industrielle, qui s’ajoutait à la locomotive technologique que représentait le programme spatial, de même qu’aux développements des ressources en eau pour l’ouest des États-Unis.
Kennedy élabora cette perspective en 1962-63 lors de deux tournées qu’il fit dans l’ouest afin d’inaugurer plusieurs barrages. Les 17 et 18 août 1962, deux mois avant qu’il désamorce le scénario cauchemardesque de la crise des missiles de Cuba, John F. Kennedy fit un court voyage dans l’ouest pour inaugurer trois grand projets de remise en valeur des terres, et où il fit de cette année-là l’année des remises en valeur. Et de fait, 1962 fut l’année où fut lancé le plus grand nombre de nouveaux grands projets depuis l’administration Roosevelt.
Kennedy fit un premier arrêt au Dakota du sud pour visiter et inaugurer le barrage Oahe sur le Missouri, qui était à ce moment le plus grand barrage en enrochement (remblai) au monde.
« Nous prenons aujourd’hui ces merveilles pour acquises, mais rappelons-nous qu’il y a à peine une génération ou deux, les grands fleuves de l’Amérique, le Missouri, le Columbia, le Mississipi, le Tennessee coulaient vers la mer sans être utilisés ou entravés. Leur potentiel énergétique était perdu. Leur apport économique était médiocre. Et lorsqu’ils sortaient de leur lit, une effrayante destruction de la vie et de la propriété s’ensuivait… Cette nation commença alors à développer ces fleuves de façon systématique, pour préserver ses sols et ses eaux, et pour tourner la force destructrice de ces grands fleuves en source de lumière et de paix. C’est pourquoi aujourd’hui, le visage de la nation s’est transformé. Des forêts s’élèvent là où il n’y avait que poussière et déserts. Là où nos citoyens les plus pauvres vivaient aujourd’hui la prospérité règne. S’il y a une histoire qui vaille particulièrement la peine qu’on s’en souvienne, et qui indique le type de progrès que nous pouvons faire en travaillant ensemble, c’est l’histoire de la REA…
« Le choix n’est pas entre dépenser et épargner, car la REA est une forme d’épargne, tout comme le sont ce barrage, ces heures et ces vies, pour sauver des fermes et des épargnes, et pour retourner au gouvernement de la nation chaque dollar prêté, avec intérêt, grâce aux taxes sur de nouvelles applications et de nouveaux équipements ainsi que sur les revenus des nouvelles fermes. Ce programme, ainsi que d’autres du même type, ont retourné à plusieurs reprises dans les trésors publics le coût total du programme.
« La question à résoudre est… la question du développement de nos ressources de la partie ouest des États-Unis dans les années 60. Un continent aussi riche en minéraux, aussi abondant en eau et une société si foisonnante en ingénieurs et en scientifiques peuvent et doivent faire le meilleur usage possible des dons que la nature et Dieu nous ont donnés, que ce soit dans le domaine public ou privé, fédéral ou local, ou que ce soit par des coopératives ou des firmes.
« Si nous pouvons appliquer aux défis des années soixante les principes d’efficacité, de coopération et de prévision qui ont rendu ce grand barrage possible, les mêmes principes qui ont fait que partout dans le monde les techniciens américains sont en demande, que ce soit pour assister au développement du Nil, de la Volta, du Mékong ou des fleuves indiens, alors nous pourrons regarder le futur avec confiance. Je ne veux pas que les États-Unis soient seconds dans l’espace ou dans le développement des ressources énergétiques. Et je pense qu’il est très approprié dans cette grande décennie que nous fassions radier la lumière dans l’ensemble du pays. »
– Au barrage Oahe, Dakota du Sud, le 17 août 1962.
Un peu plus tard ce même jour, Kennedy s’arrêtait à Pueblo au Colorado, pour l’inauguration du projet de remise en valeur Fryingpan-Arkansas utilisant un système de tunnels trans-montagneux, pour transférer l’eau des bassins versants du Pacifique à ceux de l’Atlantique. Son discours émouvant développait alors le thème d’une perspective multi-générationnelle de planification nationale.
« Je pense qu’il n’y a pas de leçon plus importante pour un président ou pour un membre du congrès que de survoler, comme nous l’avons fait aujourd’hui, certaines des régions les plus arides des États-Unis et puis d’arriver à un fleuve, et de voir ce qui pousse sur ses rives… et de comprendre combien l’eau est vitale. J’espère que ceux d’entre nous qui ont des responsabilités publiques en 1962 seront aussi clairvoyants à propos des besoins de ce pays en 1982 et 1992, que les hommes et les femmes qui entreprirent ce projet voilà 30 ans et qui le rendirent possible.
« C’est un investissement pour l’avenir de ce pays, un investissement qui rapportera d’énormes dividendes. C’est un investissement dans la croissance de l’ouest, dans les nouvelles cités et les industries que ce projet aide à rendre possible.
« Et j’espère que dans les années 60, nous nous dédierons au même genre d’effort mutuel, et que nous ne considérerons pas ces projets qui aident nos cités comme étant néfastes pour la rivière Colorado où à ces projets qui aident nos fermiers comme enlevant quelques choses à nos cités. Parce que ce concept de faire progresser un grand pays grâce à un grand projet est ce qui peut donner à ce pays son leadership dans le futur comme il l’a fait dans le passé.
« Chaque membre du Congrès, et chaque membre de la branche exécutive, à commencer par le Président, doit, pour ce qui est du champ des ressources naturelles, planifier pendant son mandat en fonction de la prochaine génération, parce que les projets que nous planifions aujourd’hui ne nous seront d’aucun bénéfice. Tout ce que nous entreprenons aujourd’hui est fait pour ceux qui viendront après nous. Et de la même façon que ceux qui entreprirent quelque chose il y a plusieurs années ont fait que nous soyons ici aujourd’hui, j’espère que nous remplirons notre responsabilité pour la prochaine génération. »
– Pueblo, Colorado, le 17 août 1963
Le lendemain. Kennedy était à Los Banos en Californie pour inaugurer le projet de barrage San Luis, qui faisait partie du gigantesque projet d’eau de la Californie du Gouverneur Pat Brown.
« Ceci est un bref voyage, et s’il n’a pas d’autre résultat que de nous avoir permis d’observer cette vallée et d’autres semblables à travers le pays, où nous pouvons voir la terre la plus riche et la plus verte produire les récoltes les plus riches et les plus vertes du pays, et de nous faire réfléchir au fait qu’un mille plus loin la même terre est brune, poussiéreuse et stérile, et tout cela parce qu’il y a de l’eau dans un cas et non dans l’autre, alors je ne connais pas de voyage plus profitable pour un président ou pour un membre du Congrès, ou en fait pour quelque citoyen que ce soit, en particulier pour ceux d’entre nous qui vivons dans l’est, où l’eau abonde et est plutôt un fardeau, et donc pour nous faire réaliser à quel point elle est précieuse ici, dans l’ouest des États- Unis. »
– Barrage San Luis, Californie, le 18 août 1962
L’année suivante, du 24 au 28 septembre 1963, le Président Kennedy entreprit une nouvelle tournée du pays,ui le mena dans dix villes, où il inaugura l’installation nucléaire de Hanford, ainsi que deux grands projets de gestion d’eau qui faisaient partie du bassin du Upper Colorado et des projets d’eau de la Californie. Le matin du 27 septembre, le Président Kennedy participa à une brève cérémonie à l’aéroport municipal de Salt Lake City où il manœuvra une clé qui alluma le premier générateur du barrage de Flaming Gorge en Utah à 150 milles de distance.
« A mesure que je parcours l’ouest, en particulier dans cet état et les autres états qui manquent d’eau, je réalise que presque que tous les standards de vie dont jouit cette partie des Etats-Unis sont dues partiellement à nos propres efforts, à la génération qui est présentement ici, mais en réalité encore plus aux générations qui l’ont précédée – les gens qui ont commencé au début des années 20, par exemple, à organiser la distribution le long du bassin…
« Je pense donc qu’il est essentiel que, dans les années 60, nous prenions des mesures pour générer ce qui est nécessaire pour le genre de pays et d’état que nous aurons dans vingt ans, de façon à ce que nous fassions pour nos enfants la même chose que ce qui a été fait pour nous.
« Dans cet état, cette section des Etats-Unis, la clé est l’eau bien sûr. Et à moins que nous ne mettions chaque goutte au service de l’humanité, cet état ne progressera pas. Vous ne pouvez pas progresser si le niveau de l’eau reste le même. Si la quantité d’eau disponible pour l’irrigation, la remise en valeur des terres et l’électricité stagne, cet état stagne. C’est pourquoi, à mon avis, l’eau est la clé, la gestion de l’eau, est la clé qui permettra un futur prospère.
« Je suis particulièrement heureux parce que le Sénateur Moss a proposé la doctrine de l’utilisation sage de l’eau avec, je pense, plus de vigueur, presque, que tout autre membre du sénat des États-Unis. Il est le président du sous-comité sur l’irrigation et la remise en valeur des terres. La nécessité lui a appris cette dure leçon, comme tous ceux qui vivent ici. Mais la chose importante dont il faut se souvenir est que, pendant 50 ans, des hommes ont parlé de ce projet. Il est maintenant devenu réalité. Qu’entreprendrons-nous maintenant de façon à ce que dans 50 ans les gens qui vivront en Utah et aux Etats-Unis se souviennent que dans les années 60 nous avons pris la bonne décision pour la gestion de nos ressources ? »
–Barrage de Flaming Gorge, Utah, le 27 septembre 1963
Le 28 septembre, le dernier jour de sa tournée, John F. Kennedy vint par hélicoptère à Whiskeytown en Californie après avoir visité le barrage. Le barrage de Whiskeytown était le 5ième et dernier barrage sur le fleuve Trinity et il complétait donc toute une section du projet d’eau Californien.
« L’eau devrait être utilisée. Les terres à l’ouest du 100ième parallèle n’ont jamais été considéré comme fertile jusqu’au jour où, après la guerre civile, quelques hommes commencèrent à s’installer ici et à décider de ce qui pouvait être fait. Et nous avons progressé, et ce projet est seulement le plus récent. Et j’en suis fier. Pendant plusieurs années, il y avait une grande opposition…
« Pendant trop longtemps, cette eau se perdait dans la mer sans être utilisée. Pendant trop longtemps, l’eau en surplus dans un endroit était gaspillée alors que dans un endroit voisin il y avait une pénurie. Maintenant, en détournant ces eaux des collines de l’est, nous pouvons irriguer les récoltes des plaines fertiles de la vallée de Sacramento et approvisionner en eau les municipalités et les industries des villes au Sud. Et ainsi, alors qu’elles poursuivent leur cours, ces eaux généreront des millions de kilowatts d’énergie et aideront à accroître l’économie de l’état qui connait la croissance la plus rapide de la nation. De cette façon, le réservoir de Whiskeytown et la division Trinity ajouteront à la beauté naturelle et montreront que l’homme peut améliorer la nature tout en rendant possible pour cet état de continuer sa croissance »
– Whiskeytown, Californie, le 28 septembre 1963.
A Greers Ferry, en Arkansas, le 3 octobre 1963, un mois et demi avant d’être assassiné, Kennedy fit le dernier de ses discours sur le développement national et l’unité des états – un de ses plus remarquables discours où il polémiquait contre ceux qui considéraient le développement d’infrastructures comme une question purement locale. –
« Ce barrage ne représente pas simplement le temps de la construction; il représente presque 30 années d’efforts… c’est une vision à long terme. C’est la vie d’un homme, et j’aimerais que nous, pendant cette décennie, nous œuvrions comme nous le devons en fonction de tous les gens qui viendront après nous. J’aimerais que nous fassions ce que nous faisons maintenant ici et que nous le fassions dans le nord- ouest, dans le centre-ouest et que nous le fassions dans l’est…
« A ceux qui parle de luxe ou de superflue, demandons, quel est le plus grand gaspillage, le gaspillage d’une vie, d’une propriété et d’un espoir ou un projet à multiples objectifs qui pourra être utilisé par toute la population ? Quel est le plus grand gaspillage, ne pas utiliser le pouvoir énergétique de ce fleuve, de laisser cette eau couler, de renoncer à cette opportunité pour le développement, la récréation, l’énergie ou bien de l’utiliser et de l’utiliser sagement ? Quel est le plus grand gaspillage, laisser la terre s’assécher, la laisser aride, ou bien l’utiliser et l’utiliser sagement, et de faire ces investissements qui feront de cet état un état et un pays plus riches dans les années à venir ? Ces projets produisent de la richesse, ils amènent l’industrie et des emplois, et la richesse qu’ils amènent génèrent la richesse dans les autres sections des États-Unis. »
-Heber Springs, Arkansas, le 3 octobre 1963
4 mois après l’assassinat de John F. Kennedy, le projet NAWAPA qui était en gestation depuis plusieurs années devenait finalement une proposition publique.
(1) Marcia Merry Baker, “NAWAPA’s History and Scope,” Executive Intelligence Review, August 6, 2010.
(2) JFK Speeches Toward a Nation-Wide TVA. larouchepac.com/reclaimjfk